Dans le privé comme dans le public, patronat et gouvernement ont depuis longtemps développé un moyen efficace pour obtenir des directions syndicales qu’elles fassent preuve de souplesse : le financement des permanents syndicaux.
Un exemple, celui de l’Éducation nationale. Pour l’année scolaire 2012-2013, les organisations ont obtenu l’équivalent de 1990 postes à temps plein (ETP) en "crédits de temps syndical" pour décharges d'activité de service et autorisations spéciales d'absence d'au moins une demi-journée.
La FSU, organisation la plus représentative, en rafle 817, et l’UNSA 444. Il en reste néanmoins 166 pour FO, 123 pour la CGT et 117 pour Sud-Éducation (sans parler de quelques autres, dont la CFDT, avec 156).
Voilà qui pousse "spontanément" les directions syndicales à participer au
dialogue social.
Et voilà qui doit pousser les personnels à exiger avec encore plus de force : les syndicats sont au service des syndiqués et personnels, non au service du gouvernement !
lundi 5 octobre 2015
Comment l’État obtient la docilité des directions syndicales ?
lundi 5 octobre 2015
Thèmes : france education
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