mercredi 14 octobre 2015

Chemise à trous
mercredi 14 octobre 2015

La surproduction ? Lancinante, elle plane sur cette maudite Terre, toujours. Elle touche les matières premières, dans l'automobile, les transports maritimes et aériens, une grande partie de l'agriculture... : la crise de 2007 n'a toujours pas été surmontée.

La bourgeoisie ? Elle continue de s'attaquer aux salaires, veut augmenter le temps de travail, licencie... avec l'appui ô combien vaillant des bureaucraties syndicales, et de partis qui ont une origine ouvrière comme le PS et le PC. Et quand la police et les tribunaux ont besoin de montrer leurs muscles, contre les travailleurs, ils sévissent.

La tempête qui secoue la compagnie Air France est révélatrice de cette situation : hausse du temps de travail, baisse des salaire... et le 5 octobre, la colère des salariés explosait lors de la discussion entre la direction d'Air France et les directions syndicales concernant un plan de 2900 licenciements. La chemise d'un DRH fut déchirée. Et le dialogue social ébréché.

La chemise déchirée ? Elle devint le symbole de la nécessaire solidarité avec les travailleurs réprimés. Au delà, ce n'est pas la seule chemise du patronat qui doit craquer. Mais aussi la camisole du dialogue social.

mardi 13 octobre 2015

Syndicat y es-tu ? Syndicat m'entends-tu ?
mardi 13 octobre 2015

19 octobre 2015 : Grrrrrrrande Conférence Sociale. La quatrième depuis l'élection de Hollande, en 2012.

L'objectif ? Produire une "feuille de route", pour mieux planifier la destruction des acquis sociaux... en y associant les syndicats.

19 octobre 2015 : la CGT a boudé la Grrrrande Conférence Sociale. Mais elle a
fourni auparavant quelques contributions écrites...

Et si l'on ne peut que se réjouir que, parfois encore, les directions syndicales arrivent à dire du bout des lèvres "Non, non, on n'en veut pas, de cette réforme là", c'est après avoir participé pendant des mois à des concertations avec le gouvernement sur le sujet.

Dernier exemple en date : la non-signature du protocole PPCR, protocole qui vise à développer les primes au détriment du salaire, ainsi que la mobilité et les licenciements dans la fonction publique. FO, CGT et Solidaires ont dit NON !... après un an et demi de concertations et négociations sur le sujet. Ceci a permis à Valls de décider, malgré ce NON, que le protocole serait tout de même appliqué.

Car les concertations ont un rôle éminemment politique. Alors rappelons le haut et fort : NON, le rôle des directions syndicales n'est pas d'aller négocier sur la base de textes gouvernementaux qui remettent en cause les statuts des travailleurs, le code du travail,...

Le rôle des directions syndicales est de défendre les acquis, les contrats collectifs, les statuts des travailleurs ; et de négocier seulement sur la base des
revendications définies par les salariés.

lundi 12 octobre 2015

Liberté de circulation et d'installation pour tous !
lundi 12 octobre 2015

Combattre pour ces revendications c'est combattre contre les lois françaises et européennes qui trient et choisissent les désirables et les "indésirables", c'est combattre contre la fermeture et la militarisation des frontières.

C'est en ce sens, qu'au mois d'octobre se sont tenues, à Paris et à Lyon des manifestations pour la liberté de circulation.

dimanche 11 octobre 2015

3 petits noms, 3 coups de canon
dimanche 11 octobre 2015

Mahfouz, Combrexelle, Mettling... ouf !

3 noms pour 3 rapports, 3 noms pour 3 attaques fondamentales que le gouvernement a annoncées :
contre le code du travail et contre le statut des fonctionnaires.

Le numérique ? Ce sera pour mieux vous ficher mon enfant (rapport Mettling).

La négociation collective ? Ce ne sera plus qu'en local, et ne me parlez plus de loi et de code du travail
quand vous prononcerez le terme "contrat de travail" (rapport Combrexelle).

Le livret ouvrier ? Ce sera une carte à puce, nommée CPA (Compte Personnel d'Activité), dans laquelle le patronat mettra tout, et qui permettra le tri à l'embauche (rapport Mahfouz).

Mettling, Combrexelle, Mahfouz, trois petits noms, trois coups de canon répondant aux attentes du patronat : détruire toute règle collective et individualiser les contrats de travail et les statuts pour mieux exploiter, pour mieux contrôler. Ouf !

samedi 10 octobre 2015

Ils traquent, choisissent et murent
samedi 10 octobre 2015

Traquer. Pour terroriser, pour disposer de travailleurs rentables et dociles, pour diviser la jeunesse et les travailleurs afin de mieux disloquer leurs droits.

Choisir. Pour diviser, toujours, la jeunesse et les travailleurs, mais aussi les immigrés : les heureux élus, choisis selon les besoins du patronat, et les "indésirables". Pour cela deux lois toutes neuves, l'une sur le droit d'asile (votée cet été) et l'autre sur le droit des étrangers (en cours de vote). Mais aussi des quotas, et des hotspots, c'est-à-dire des centres de tri.

Murer : Pour désigner et refouler hors de l'Europe le bouc-émissaire, l'ennemi, prétendu responsable des maux de cette société ; pour masquer les véritables causes (le sytème capitaliste) ; pour que le travailleur français se satisfasse de sa situation en France au-lieu d'être ensevelit là bas, sous les bombes.

vendredi 9 octobre 2015

Frontexit !
vendredi 9 octobre 2015

Frontexit est une campagne lancée en mars 2013, par le réseau Migreurope. Elle est soutenue par plusieurs associations françaises et internationales.

Elle demande simplement la fin du dispositif de surveillance Frontex :
"l’annulation du règlement créant l’agence Frontex, s’il est démontré que le
mandat de l’agence est incompatible avec le respect des droits fondamentaux"


Elle donne des informations importantes sur la réalité du dispositif militaire
Frontex, disponible sur son site "frontexit.org".

Son slogan ? "L'Europe est en guerre contre un ennemi qu'elle s'invente"

jeudi 8 octobre 2015

L'Iran et l'accord sur le nucléaire
jeudi 8 octobre 2015

L'accord sur le nucléaire iranien conclu cet été à Vienne, entre l'Iran et quelques grandes puissances impérialistes, met fin à une escalade de sanctions qui ont débuté... il y a plus de 30 ans.

L'Iran souhaitait trouver un accord car son économie est asphyxiée, par le régime des mollahs, par sa dépendance au cours mondial du pétrole et par les sanctions économiques.

Les USA souhaitaient un accord car les attentats de 2001 leur ont fait perdre confiance en l'un de leurs grands alliés dans la région, l'Arabie Saoudite. En outre leur politique en Irak en 2003 et les révolutions arabes débutés en 2011 lui ont fait revoir sa stratégie dans cette région riche en pétrole.

Les libertés démocratiques en Iran sont le dernier des soucis des mollahs comme des puissances impérialistes. Cette question des libertés démocratiques est liée au combat des travailleurs pour de meilleures conditions de travail, et au-delà pour remettre en cause le régime des mollahs. Ils ont pour tout cela notre entier soutien.

mercredi 7 octobre 2015

Iran, répression toujours
mercredi 7 octobre 2015

Pour faire taire le peuple iranien, le régime des mollahs utilise une répression féroce, qui se manifeste notamment par des exécutions (parfois publiques) et des emprisonnements. Ces dernières années les exécutions se sont accrues (augmentation continue, de 177 à 753 exécutions par an entre 2006 et 2014 ; et sur les six premiers mois de 2015, il y en a eu 694).

Ainsi, Esmail Abdi, secrétaire du "Foyer des enseignants" (les syndicats sont interdits) était arrêté au début de l'été, et 5 autres enseignants ont également été
arrêtés en septembre.

Ce même mois, Shahrokh Zamani, un des fondateurs du Syndicat des peintres, qui purgeait une peine de prison de 11 ans depuis juin 201, a été retrouvé
mort dans sa cellule.

En mai, Atena Farghadani, une artiste et militante iranienne, était condamnée à plus de 12 ans de prison (cf. ci-contre sa caricature de parlementaires votant contre la contraception). Elle a été, il y a peu, accusée de "relation illégitime" avec son avocat car... elle lui la serré a main. Un seul mot d'ordre : libération immédiate de tous les prisonniers politiques.

mardi 6 octobre 2015

Un sang impur… (Turquie)
mardi 6 octobre 2015

À quelques jours des élections législatives du 1er novembre, le gouvernement turc tente de briser toute résistance, en lançant une nouvelle offensive contre les militants kurdes, en fermant des journaux et chaînes de télévision, etc.

Pour accompagner cette offensive dictée par Erdogan, la justice turque a elle aussi décidé de frapper ; le 23 octobre, elle a condamné 244 personnes qui avaient manifesté place Taksim en 2013.

Les peines vont de deux à quatorze mois de prison. Rappelons que ces manifestations avaient commencé comme une protestation contre le l’aménagement d'un parc à Istanbul (et sa construction), et que la répression policière avait été d’une grande brutalité.

Une précision : quatre médecins ont été condamnés à dix mois de prison pour "pollution de mosquée" ! En effet, ils avaient osé soigner, dans une mosquée, des manifestants blessés par la police. Faut-il commenter ?

lundi 5 octobre 2015

Comment l’État obtient la docilité des directions syndicales ?
lundi 5 octobre 2015

Dans le privé comme dans le public, patronat et gouvernement ont depuis longtemps développé un moyen efficace pour obtenir des directions syndicales qu’elles fassent preuve de souplesse : le financement des permanents syndicaux.

Un exemple, celui de l’Éducation nationale. Pour l’année scolaire 2012-2013, les organisations ont obtenu l’équivalent de 1990 postes à temps plein (ETP) en "crédits de temps syndical" pour décharges d'activité de service et autorisations spéciales d'absence d'au moins une demi-journée.

La FSU, organisation la plus représentative, en rafle 817, et l’UNSA 444. Il en reste néanmoins 166 pour FO, 123 pour la CGT et 117 pour Sud-Éducation (sans parler de quelques autres, dont la CFDT, avec 156).

Voilà qui pousse "spontanément" les directions syndicales à participer au
dialogue social.

Et voilà qui doit pousser les personnels à exiger avec encore plus de force : les syndicats sont au service des syndiqués et personnels, non au service du gouvernement !

dimanche 4 octobre 2015

Aucune collaboration avec les dictateurs ! Ni Poutine, Ni Bachar !
dimanche 4 octobre 2015

Ce 2 octobre, s'est tenu à Paris un rassemblement, à l'occasion de la venue de Poutine en France.

Alors que Hollande déroule le tapis rouge aux "Grands" de ce
monde, les "petits" sont derrière les barreaux russes ou syriens, quant ils ne gisent pas sous les décombres provoquées par les bombes.

Hollande défend lesintérêts de la bourgeoisie française, en Russie, en Ukraine, et au Proche et Moyen Orient. Et se moque des larmes, et se moque des bombes.

samedi 3 octobre 2015

Liberté pour Koltchenko et Sentsov !
samedi 3 octobre 2015

Alexandr Koltchenko ? Un étudiant, militant antifasciste ukrainien... et plus précisément de Crimée. Enlevé en 2014 avec Oleg Sentsov, un cinéaste ukrainien, par les services russes, et condamnés en Russie cet été à 10 ans (Koltchenko) et 20 ans (Sentsov) d'emprisonnement (camps de travail).

Leur faute ? S'être opposés à l'annexion de la Crimée, critiquer la politique russe.

Mais, officiellement, pour les institutions russes, ils sont condamnés pour
"terrorisme" ! Depuis plusieurs mois, un combat unitaire s'est engagé pour leur libération immédiate. Derrière ce combat, c'est celui pour la défense des
droits et libertés démocratiques qui est mené.

vendredi 2 octobre 2015

Bombes internationales
vendredi 2 octobre 2015

Depuis le 30 septembre, l'aviation russe bombarde la Syrie.

Sous couvert de lutte contre les "terroristes", elle vise pour l'essentiel la résistance contre Assad. Les autres puissances protestent, verbalement, et se sont réunies ce 30 octobre à Vienne avec Poutine pour décider du sort de la Syrie. Elles ont notamment déclaré que ""Le peuple syrien décidera de l'avenir de la Syrie."

Cynique hypocrisie. Le même jour, des bombes étaient larguées sur un hôpital, et le lendemain, sur un marché.

En France, tout est fait pour que toute critique contre le gouvernement français, concernant sa politique en Syrie soit étouffée. Les bombes françaises en Syrie ? "Ce ne sont que des petites bombes" ! L'accueil des réfugiés en France ? "C'est mieux que rien !"

Alors, rappelons-le : les puissances impérialistes, dont la France, ont sciemment laissé pourrir la situation en Syrie pour éviter toute révolution victorieuse. Et leur politique a ouvert la voie à l'intervention russe. L'intervention militaire russe, ouvertement contre la résistance syrienne, doit être condamnée. Mais les interventions des USA et de la France, qui ne visent que Daesh, mais ne touchent pas aux hélicoptères meurtriers de Assad, et le légitiment ainsi, doivent également être condamnées.

jeudi 11 juin 2015

Crise au PS, mais pas seulement....
jeudi 11 juin 2015

Du 5 au 7 juin, le Parti socialiste tenait son congrès. Mais, trois semaines
plus tard, il continue de s'enfoncer dans la crise. La cause ? Le soutien des députés socialistes à la politique du gouvernement de Hollande, alors que ce gouvernement rencontre une très forte hostilité parmi ceux qui ont voté pour les candidats du PS en 2012.

Si quelques voix, celles des "frondeurs", s'agitent contre ce gouvernement, leur écho reste limité, car sur des réformes clefs, comme celle du collège, ils
soutiennent le gouvernement. Ainsi, même cette gauche du PS perd des adhérents.

Cette crise du PS profiterait-elle à une organisation "à gauche" ?
Nenni-dà ! Alors, nombre d'organisations préfèrent rêver d'une solution
miracle, un Podemos à la française, et oublient que le Podemos espagnol a
fait des alliances avec le PS espagnol.

En attendant le "miracle", presque tous ceux qui critiquent le PS refusent de mener bataille contre le pilier qui, quant à lui, maintient encore le gouvernement debout : les concertations et le dialogue social incessant des directions syndicales avec le gouvernement, pour faire passer des lois contre les travailleurs. Alors ?... A bas le dialogue social !

mercredi 10 juin 2015

FILM : du pain et des roses
mercredi 10 juin 2015

"Tant que les lapins n’ont pas d’historien, l’histoire sera racontée par les chasseurs"


Du pain et des roses est le premier film d'une trilogie qui adapte le livre d'Howard Zinn "Une histoire populaire des Etats-Unis", racontée "côté lapins" ! A voir !

mardi 9 juin 2015

Education : casse en continue !
mardi 9 juin 2015

La réforme du collège ? Autonomie des établissements, et donc accroissement
des inégalités, avec baisse du nombre d'heures d'enseignement disciplinaire.
Mais le gouvernement ne s'arrête pas là. Cette baisse de l'enseignement
disciplinaire est accru par les nouveaux programmes, avec un enseignement et
des évaluations par compétences. Avec la nouvelle mouture du brevet, 65%
des points seront obtenus en contrôle continu et il n'y aurait aucune épreuve
disciplinaire. C'est la territorialisation de l'enseignement.

On s'arrête là ? Et non : le gouvernement veut également que le comportement des élèves soit contrôlé. Comment ? En évaluant des compétences comportementales via l'évaluation de parcours "citoyen", ou "individuel de formation", en répertoriant les compétences acquises hors de l'école (comme connaître le Pater Noster ?).

Toutes ces compétences seront consignées dans un livret numérique, au nom
chaleureux, LSUN, qui aura de fortes chances de se retrouver connecté à un
passeport accessible aux patrons (le passeport d’orientation, de formation et
de compétences). Vous avez dit Big Brother ?

Comment en est-on arrivé là ? Concertations presque incessantes depuis... juin
2012 ! Qui ont permis de faire passer la loi Peillon de 2013, et tous les textes
d'applications (réforme des rytmes scolaires, du collège, des programmes...). Et
oui, les directions syndicales ne chôment pas (elles...) ! La grève du 19 mai fut
importante. Sera-t-elle prolongée ?

lundi 8 juin 2015

Economies dans la fonction publique
lundi 8 juin 2015

 2010-2015 : 7 milliards d'économie dans la fonction publique grâce au gel des salaires... et donc une baisse de 6%du pouvoir d'achat des fonctionnaires.

Et les directions syndicales de s’asseoir tranquillement à la table des négociations d'une réforme du statut (PPCR)... qui permettra de faire de nouvelles économies sur les salaires, de développer le salaire au "mérite" et la mobilité des agents !

dimanche 7 juin 2015

Ecole capitaliste
dimanche 7 juin 2015

L'école capitaliste : enseignement de haut niveau pour quelques uns et
"low cost" pour la masse 

« La notion de réussite pour tous ne doit pas prêter à malentendu. Elle ne veut
certainement pas dire que l’école doit se proposer de faire que tous les élèves
atteignent les qualifications scolaires les plus élevées. Ce serait à la fois une
illusion pour les individus et une absurdité sociale, puisque les qualifications
scolaires ne seraient plus associées, même vaguement, à la structure des
emplois » (rapport Thélot, 2004)

samedi 6 juin 2015

Le SCU : Servage Civil Universel
samedi 6 juin 2015

Le Service Civique Universel est né ! Enfin, tous les jeunes ont le
droit de s'engager ! A quoi ? à travailler presque gratuitement,
dans les universités, dans les hôpitaux, les associations et
collectivités locales. Le gouvernement est ravi.

Mis en place en 2010, le service civique existe depuis 5 ans, mais les domaines d'embauche restaient limités.

Depuis le 1er juin 2015, le Service Civique est devenu Universel : les domaines d'embauche ont été élargis, et les jeunes sont plus que jamais incités à le faire.
Cette "universalité" permettra au gouvernement de faire baisser le nombre officiel de chômeurs, d'abaisser le montant des bourses d'études sans opposition, car les jeunes sont chanceux : ils auront le droit de faire leur service tout en étudiant.

Cette "universalité" vise à toucher tous les jeunes. Certes, ce service reste "volontaire"... mais d'ores et déjà, à l'embauche, les employeurs demandent aux jeunes s'ils ont fait leur service civique. Entre deux jeunes qui se présentent à l'embauche, ils choisiront celui qui a fait son service, celui qui sait s'engager... à travailler presque gratuitement. Un service obligatoire aurait rencontré un tollé. Un service volontaire est insidieux et les directions syndicales d'applaudir.

vendredi 5 juin 2015

Enfermer, expulser toujours plus
vendredi 5 juin 2015

Le ministre Cazeneuve a annoncé des mesures pour l’accueil des migrants rescapés des drames aux frontières de l’Europe. Il annonce “une mobilisation de nos forces, de nos préfets pour interpeller davantage, faire des procédures et placer ceux qui doivent l’être en rétention”.

Il entend “optimiser les capacités de rétention administrative”.

Ainsi, le 18 juin, une quarantaine de migrants ont été arrêtés à Calais. Réfugiés en puissance, certains cherchent asile ailleurs qu’en France, d’autres n’ont pas pu déposer de demande avant leur interpellation. Enfermer pour tenter
d’expulser toujours plus de migrants, telle est la réalité.

Et pour les mineurs isolés étrangers, au détour d’un amendement, le gouvernement veut inscrire dans la loi les tests d’âge osseux pour définir l’âge légal. Un bon moyen pour exclure ces jeunes mineurs de la protection que l’État leur doit, les accuser d’avoir menti sur leur âge, les faire condamner, voire les envoyer en prison.

Autant de mesures qui anticipent le projet de loi sur l’asile voté en première lecture et le projet de loi sur immigration qui arrive en discussion devant l’Assemblée nationale. Le gouvernement veut ainsi augmenter les pouvoirs coercitifs des préfets pour enfermer, assigner à résidence et expulser en contournant les recours à la justice.

Tout en protestant contre cette politique, nombre d’organisations syndicales ou de défense des migrants acceptent les “concertations” avec Cazeneuve sur la base de ces projets de lois. Alors que l’unité devrait se réaliser pour exiger le retrait de ces projets.


jeudi 4 juin 2015

Egypte : répression à tout va
jeudi 4 juin 2015

Plus de 40 000 arrestations depuis le coup d'Etat du général Sissi, en juillet 2013.

Des universitaires inculpés, des militants syndicaux arrêtés, des médias indépendants fermés. Au nom de la lutte contre le terrorisme, contre l'espionnage, une répression très dure s'est abattue en Egypte. Les libertés
démocratiques arrachées suite au mouvement de 2011, qui exigeait "le
pain, la liberté et la justice sociale", sont mises en cause.

Cette contre-révolution est soutenue par les gouvernements de Hollande, de Merkel qui vendent des armes au régime de Sissi. Cette contre-révolution est également soutenue financièrement par d'autres pays comme l'Arabie saoudite.

Tout recul des libertés en Egypte ne peut qu'avoir des conséquences néfastes sur l'ensemble des pays de la région.

Libération immédiate de tous les prisonniers politiques !
Liberté d'expression et de manifestation !
Arrêt de la peine de mort, des tortures !
Assez de disparitions !

mercredi 3 juin 2015

Chili : regain des mouvements sociaux
mercredi 3 juin 2015

En mars 1990, Pinochet quitta le pouvoir après 17 ans de dictature (1973-1990). Mais la constitution qu'il avait mis en place fut simplement modifiée, préservant l'appareil militaire (Pinochet demeure commandant en chef des forces militaires jusqu’en 1998), et l’essentiel des mesures imposées durant la dictature : destruction des acquis sociaux, des droits ouvriers, privatisations massives (des
universités notamment).

Le pays fut alors gouverné pendant 20 ans (1990-2010) par une alliance (la "Concertation") entre le PS et des forces bourgeoises telle la Démocratie chrétienne, avec, de 2006-2010, le premier gouvernement de Michelle
Bachelet. Après 4 ans sous Pinera, soutenu pas une coalition de partis bourgeois, Bachelet est réélue en décembre 2013. La coalition qui la soutient intègre cette fois-ci le PC.

C'est en 2001 que surgit le premier mouvement lycéen suivi, en 2006, par une puissante mobilisation ("la révolution des pingouins", du nom de l'uniforme des
lycéens).

En 2011, c'est le tour des universités avec, en toile de fond, de nombreuses mobilisations locales de travailleurs. Après des décennies de léthargie, cette année marque une étape clef dans le réveil des mouvements sociaux au
Chili.

En 2013-2014, les grèves portuaires arrivent à arracher certains droits, comme le financement de la pause de midi, ou la possibilité d'unifier en un seul syndicat les travailleurs permanents et temporaires.

En 2014 s'engage une nouvelle mobilisation à l'Université, pour la gratuité et la qualité des études.

Au printemps 2015, des manifestations resurgissent, contre une réforme de l'éducation qui ne répond pas à leurs attentes. Le 10 juin, le mouvement des étudiants et des lycéens converge avec celui des enseignants du secondaire public, touchés par une réforme de leur statut et des conditions de travail. Alors que le 6 mai, face à la crise, un nouveau gouvernement avait dû être formé, ce
26 juin, le ministre de l'enseignement a été démis de ses fonctions. Si rien n'est réglé et que les revendications demeurent, cette bataille s'inscrit dans une nouvelle étape de la lutte des classes, au Chili.


mardi 2 juin 2015

Incertitudes en Grèce
mardi 2 juin 2015

Après de dures négociations avec l'UE et le FMI, le gouvernement de Tsipras a convoqué un référendum pour le 5 juillet. Le référendum aura-t-il lieu ?

Quel sera l'issue des négociations ? Les incertitudes perdurent.

Une des contradictions majeures du gouvernement grec, c'est de prétendre préserver les intérêts des travailleurs sans s'attaquer au capitalisme grec.

dimanche 12 avril 2015

Liberté d'expression
dimanche 12 avril 2015

       
Mercredi 7 janvier 2015 : en réaction à l’assassinat de journalistes et salariés de Charlie Hebdo, des rassemblements spontanés ont eu lieu, en signe de protestation, et, au-delà, pour affirmer la volonté de défendre la liberté d’expression. Une liberté qui est un droit démocratique fondamental. Une liberté décisive pour pouvoir dénoncer le militarisme, le colonialisme,... et indispensable pour organiser le combat des salariés et d

Dimanche 11 janvier : le gouvernement a organisé "sa" manifestation à Paris, cherchant à canaliser cette mobilisation spontanée. Les syndicats et la plupart des partis (PS, PCF, PG, etc) s'y sont ralliés. Valls a invité Sarkozy, les chefs de l’UMP, etc... et des dizaines de chefs d’État et de gouvernement se sont retrouvés à Paris.

Mais ce n'est ni avec une "union nationale", ni avec ce gouvernement qui poursuit l’offensive contre les travailleurs que le combat en défense des libertés démocratiques pourra être mené. Seule la mobilisation des travailleurs et de la jeunesse, dans l’unité avec leurs propres syndicats et partis unis, peut imposer la défense des libertés démocratiques. Et ce combat doit se mener sur un terrain de classe.

e la jeunesse contre les exploiteurs et le capitalisme. Une liberté qui inclut le droit de critiquer y compris les religions, ce qui est aussi, une garantie pour la liberté de croyance.

samedi 11 avril 2015

Surveillance : “De la pêche à la ligne à la pêche au chalut”
samedi 11 avril 2015

Trois ans de pouvoir pour Hollande et une troisième loi "antiterroriste" vient d'être conçue par son gouvernement.

L'objectif ? Renforcer le dispositif de surveillance des services de renseignement. Trois nouveaux dispositifs sont notamment prévus : la collecte automatique émises par "voie de communications électroniques" (téléphone, courriels,...), qui peut être considérée comme une surveillance généralisée, la pose de balises pour géolocaliser en temps réel un véhicule ou un objet et l'utilisation d'appareils (tels les IMSI-catchers ) qui permettent d’intercepter l'ensemble des communications sur téléphone mobile dans un périmètre donné.

Selon le président de la  Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, la surveillance passe ainsi de la "pêche à la ligne", à la "pêche au chalut". Cette loi est qualifiée de Patriot Act à la française (loi d’exception votée aux États-Unis en 2001 au lendemain des attentats du 11 septembre sous George Bush). Elle étend les domaines des services de renseignement à la  "prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique" et à  la  "la défense des intérêts de la politique étrangère", ce qui légaliserait  “l'espionnage économique et scientifique” et pourrait inclure des organisations politiques, syndicales ou associatives. Il y a, selon la secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, “un risque de débordement vers la police politique”.

vendredi 10 avril 2015

Macron au citron
vendredi 10 avril 2015

Pour faire voter la loi Macron, le gouvernement a utilisé la procédure du 49-ter, qui permet de faire adopter une loi sans vote. L'utilisation du 49-ter  révèle ainsi le caractère réactionnaire de cette loi Macron et rappelle également le caractère réactionnaire des institutions de la Ve  République qui ont mis en place cette procédure (sous la houlette de de Gaulle).

Car la loi Macron ne contient pas uniquement des poissons de petites tailles (tel l’extension du travail du dimanche), mais également une très grosse pièce : elle comporte une violente attaque contre l’existence même du droit du travail. En effet en droit civil, les deux parties liées par un contrat sont à égalité. Alors que le droit du travail reconnait l'inégalité entre le travailleur (subordonné) et l'employeur. Le contrat de travail était donc exclu du droit civil. Avec Macron ? Le droit civil n'exclut plus les contrats de travail... un bon de plus de 200 ans en arrière ! Rien que ça !

jeudi 9 avril 2015

Quel programme pour de nouveaux partis ?
jeudi 9 avril 2015


Trois élections : élection départementale en France (29 mars), élection régionale en Andalousie (Espagne) et élections législatives grecques (25 janvier). Ces élections ont eu lieu dans trois pays où les travailleurs ont une forte capacité de mobilisation. Dans ces trois pays, de nouvelles formations ont vu le jour (le Parti de Gauche en France, Podemos en Espagne et Syriza en Grèce), toutes trois construites suite aux tristes bilans des PC et PS de ces pays. Pourtant si en Grèce, le PASOK (PS grec) s'est effondré au profit de Syriza, en France, malgré l'effondrement du PS, le PG n'en profite pas. En Andalousie, le PS espagnol n'a que légèrement reculé, et Podemos a gagné moins de voix que prévu.

Une question de programme ?
Le programme du PG est écrit en langue de bois, et le PG a peine à définir des mots d'ordre de mobilisation. En Espagne, Podemos s'est construit dans le cadre d'une mobilisation, le mouvement des Indignés qui avaient défini des revendications précises. Mais il ne les a pas toutes reprises et a refusé de combattre contre certains projets... comme le projet gouvernemental contre le droit à l'avortement, alors que des milliers de manifestants déferlaient dans les rues. Quant à Syriza, des mesures phares ont été mises en avant (rétablir le salaire minimum à 751 euros, augmenter les retraites) et expliquent son succès. Mais arrivé au pouvoir, la tête de ce parti qui s'affirme "de gauche" veut "gouverner pour tous les Grecs". Une logique interclassiste qui revient à assujettir les travailleurs à leur bourgeoisie nationale. L'ennemi n'est plus le capitalisme grec, espagnol ou français mais
l'Allemagne de Merkel ou les États-Unis d'Obama.

Mais pour mobiliser et regrouper les travailleurs autour de leurs propres revendications, il n'est qu'un combat : un combat classe contre classe, sans se soucier si ces revendications affecteront l'économie capitaliste de
son propre pays.

mercredi 8 avril 2015

Loi “santé” Touraine contre la Sécu
mercredi 8 avril 2015

Sous couvert de "tiers payant pour tous", le projet de loi “santé” de Marisol Touraine va institutionnaliser : une assurance maladie qui couvrira de moins en moins de soins,  une assurance complémentaire à minima obligatoire et une sur-complémentaire pour ceux qui en auront les moyens. Ainsi  la Sécurité sociale remboursera de moins en moins de soins, et ce seront les complémentaires, gérées par des mutuelles et assureurs privés qui effectueront ces remboursements, variables selon la taille du porte-monnaie de leurs "clients".

La Sécurité sociale est fondée sur le principe de solidarité entre les salariés : la cotisation sociale d'un salarié correspond à une fraction de son salaire. Ce salaire mutualisé alimente les caisses de Sécurité sociale. Et le patient est remboursé selon ses besoins et non selon son salaire. Avec le projet de Touraine, l’État contribuera au financement de groupes privés sur le dos de la Sécurité sociale. Et alors que les exonération de cotisations sociales se multiplient, c'est la mort de la Sécurité sociale qui est ainsi planifiée.

Ce projet rendra en outre plus difficile l’accès à une médecine spécialisée et contraindra nombre de patients à une hospitalisation de jour (sans nuit passée à l'hôpital) : de retour chez lui, le patient recevra des soins dispensés par l’activité libérale. Il va ainsi y avoir un transfert de soins vers le secteur libéral, lequel s’accompagnera d’une augmentation des soins à charge du patient. Au final, seule une minorité pourra payer l'accès à une médecine de pointe.
Une seule exigence : retrait de la loi Touraine !

mardi 7 avril 2015

Fusion d’hôpitaux : personnel sous pression, patients en danger
mardi 7 avril 2015

Début mars, la presse a révélé un document confidentiel : un “kit” comptable qui explique aux hôpitaux comment réaliser les 10 milliards d'euros de réductions de crédits prévus par le pacte de responsabilité. Sur les 3 milliards d'euros d’économies concernant l'Hôpital Public, 860 millions doivent être réalisées sur le personnel hospitalier, soit la suppression de 22 000 postes en 3 ans !
Déjà la loi Bachelot a encouragé nombre de structures hospitalières à fusionner au détriment des médecins, infirmières, techniciens de laboratoires... mais aussi des patients. Le projet de loi Touraine va permettre d’accentuer considérablement ce processus : l’adhésion obligatoire de chaque l’hôpital public à un groupement hospitalier de territoire (GHT) va imposer la mutualisation forcée des moyens.

Conséquences ?

Nouvelles fermetures de services, d’hôpitaux de proximité, de maternités, de services d’urgence... et mobilité géographique du personnel. Les hôpitaux privés pourront également adhérer à un GHT : cette concurrence décuplée du privé vis-à-vis du public créera nombre d’opportunités pour le privé. Et la loi
Touraine ose nommer “service public” cette privatisation à peine déguisée des hôpitaux publics !

lundi 6 avril 2015

Un siècle au Moyen-Orient (1916 - 2011)
lundi 6 avril 2015

1916 - 1948 : dans le cadre de la Première Guerre mondiale, la France et la Grande-Bretagne, après avoir soutenu les velléités d'indépendance  de certains pays arabes vis-à-vis de l'Empire ottoman, imposent une politique des mandat en Irak, Palestine, Jordanie, en Syrie et au Liban. La vague révolutionnaire qui suit la Première Guerre mondiale affecte également l'Iran et l’Égypte qui obtiennent leur indépendance mais restent sous l'emprise économique du Royaume-Uni. Les deux vagues révolutionnaires suivantes (1923-1936 et à la fin de la Seconde Guerre mondiale) imposent la fin des mandats. Mais le déclin de l'emprise des impérialismes français et britannique est remplacé par l'emprise croissante de l'impérialisme américain.

1948 - 1953 : cette emprise s'ancre notamment en Palestine, avec la reconnaissance, par les États-Unis (et par l'URSS !) de l’État d'Israël proclamé en 1948 et l'organisation par la CIA d'un coup d’État en Iran (1953). En Palestine, des milliers de Palestiniens sont chassés de leurs terres (la Nakba), tandis qu'en Iran la répression fait des milliers de morts, et la terreur policière sera maintenue pendant plus de 25 ans. En Égypte, malgré les mobilisations, l'absence de perspectives politiques claires ouvre la voie au coup d’État des "Officiers libres". Nasser arrive au pouvoir, un Parti unique est instauré et le prolétariat cadenassé. En Irak et en Syrie, des régimes répressifs sont également instaurés.

1953 - 1970 : les mobilisations en Irak (1958) et en Syrie (1954) semblent ouvrir un nouvel espace démocratique, mais celui-ci est assez vite refermé. A la fin des Trente glorieuses (1945 - 1970)  et après la défaite militaire de la Guerre des Six jours contre Israël (1967), deux coups d'État amènent la droite des partis Baas au pouvoir, avec Sadam Hussein en Irak (1968) et Hafez al-Assad en Syrie (1970). Les partis communistes qui avaient soutenus ces partis baasistes nationalistes sont réprimés. Dans ces deux pays, une nouvelle ère dans l'oppression des masses débute. Au Liban, la révolte de 1958 et les mobilisations de 1968 s’inscrivent contre l'emprise américaine et en défense de la cause palestinienne. L'OLP qui a vu le jour en 1964 est chassée de Jordanie en 1970 et se réfugie au Liban.

1970 - 1988 : la révolution iranienne de 1978-79 est confisquée par les islamistes puis liquidée par l'entrée en guerre de l'Irak (armée par les occidentaux) contre l'Iran. Cette guerre durera huit ans. Les mobilisations au Liban, réclamant des réformes  et en défense de la cause palestinienne, entraînent l'éclatement de l'armée en 1973 puis l'occupation par la Syrie du Liban, pendant 30 ans.

1988 - 2000 : l'Intifada éclate en Palestine (1988), très vite isolée alors qu'au Kremlin, Gorbatchev accélère le processus de réintroduction du capitalisme et que les États-Unis mènent la guerre contre l'Irak qui a envahit le Koweit (1990). La dislocation de l'URSS (1991) s'accompagne de l'émergence de forces djihadistes.

2000 - 2011 : en 2000, quelques mobilisations s'amorcent (Égypte, Syrie, Seconde Intifada palestinienne). Suite aux attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis interviennent en Afghanistan (appuyé par d'autres puissances occidentales) puis en Irak : l’État irakien est détruit, mais le remodelage de la région, souhaité par Bush, n'aboutit pas. De 2004 à 2010, les mobilisations se développent plus fortement, avec des demandes des droits démocratiques (Syrie, Iran), des fortes grèves (Égypte). La situation est mûre. Le suicide du jeune tunisien Mohamed Bouazizi en décembre 2010 joue le rôle d'étincelle : une vague révolutionnaire se propage dans tout le Moyen-Orient.

dimanche 5 avril 2015

Plus de 15 jours de grève à Radio France
dimanche 5 avril 2015

La direction et l’État veulent supprimer 380 postes à Radio France. Cela représente 10% des effectifs de la rédaction (10 journalistes en moins à France Inter, 13 à France Info, 4 à France Culture, une trentaine à France Bleu).

Nombre d’autres personnels sont touchés par la réforme des modes de production, des plans de réorganisation du travail voire d’externalisation (production, service de propreté, d’accueil, de sécurité), la suppression de formations musicales…

samedi 4 avril 2015

Casse du collège
samedi 4 avril 2015

Décembre ? Discussion.

Mars ? Négociation.

Avril ? Tiens, après tant de concertations, les directions syndicales viennent de se décider pour demander le retrait de la réforme des collèges, une réforme qui réduit le nombre d'heures de cours, le nombre d'heures disciplinaires, introduit la bivalence des enseignants et des sous-chefs et sous-sous-chefs enseignants, et territorialise le collège.

Cette réforme est permise par le nouveau statut des enseignants prévu pour septembre 2015 (non combattu par les directions syndicales), le décret IMP et la loi Peillon de 2012.

Un seul mot d'ordre : retrait de toutes les réformes et décrets depuis 2012 ! Assez de discussions !