D'août à novembre 2015, plus de 300 disparitions non élucidées ont été dénombrées en Egypte.
Les personnes réapparaissent parfois après avoir été torturées, mortes ou vivantes, mais alors sommées de ne rien raconter.
Le 25 janvier, Giulio Regeni, un étudiant italien qui préparait une thèse à Cambridge sur les syndicats indépendants en Egypte disparaissait. Son corps était retrouvé quelques jours plus tard, torturé à mort.
C'est la première fois qu'un étranger est visé. La police politique de Sissi, la Sécurité nationale est
pointée du doigt.
A l'augmentation du nombre de disparitions ces derniers mois s'ajoutent de multiples autres formes
de répression, envers les militants, envers les intellectuels (condamnation de l'écrivain Ahmed
Naji). Derrière les accusations "d'atteinte à l'islam", c'est l'ensemble de la petite bourgeoisie et du
prolétariat égyptien, qui aspirent aux libertés démocratiques, qui sont visés.
vendredi 4 mars 2016
Égypte, une répression de plus en plus féroce
vendredi 4 mars 2016
Thèmes : moyen et proche orient
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