2011, une explosion artistique jaillit au Moyen-Orient, dans le cadre des révolutions qui viennent d'éclore, après des années d'oppression et d'art officiel. Cinq ans plus tard, cette expression artistique est toujours très prégnante, malgré la féroce contrerévolution qui s'attaque aussi aux artistes.
Ce fut aussi le cas après la révolution de 1917 et l'explosion artistique qui s'en était suivi. Quelques années plus tard avec la contre-révolution, la bureaucratisation stalinienne en URSS et la montée du nazisme en Allemagne, la liberté de création artistique devint l'ennemi à abattre.
En France, il y eut alors le mouvement Dada, voulant libérer les esprits par l'art. Se développe ensuite
(avec André Breton en particulier) le mouvement surréaliste pour qui cette libération des esprits est liée à la révolution économique et sociale.
Au Québec, à la fin des années 40, des artistes lient aussi la liberté en art à la rupture politique et sociale. Un mot d'ordre, daté de 1938, résume ces idées :
« L’indépendance de l’art pour la révolution ;
la révolution – pour la libération définitive de l’art »
Articles par thèmes
Archives du blog
-
▼
2016
(23)
-
▼
mars
(10)
- Politiques liberticides et anti-sociales
- Les syndicats et les libertés démocratiques
- Engagement civique... pour formatage général
- Charité contre Sécurité sociale
- Contre le projet de loi el-Khomri, mobilisation !
- « Toute liberté en art » !
- Réfugiés... à Calais ... en Turquie
- Égypte, une répression de plus en plus féroce
- TUPAMAROS
- Grèce, un an de gouvernement Syriza-AN.EL
-
▼
mars
(10)