Uruguay, élections de 1962 : le PC uruguayen s'allie aux dissidents du Parti colorado (un parti bourgeois lié à la bourgeoisie commerciale), et le PS s'allie aux dissidents du Parti blanco (un parti bourgeois lié aux propriétaires terriens).
Suite à l'échec électoral de ces alliances, et dans un contexte de ralentissement économique, naît le
Mouvement de Libération Nationale des Tupamaros (MLN-T). Il se forme autour du mouvement d'ouvriers agricoles, de dissidents du PS et du PC, d'anarchistes, de maoïstes, de chrétiens et de membres « progressistes » du Parti blanco.
Ce mouvement, au programme vague, s'organise autour de la lutte armée pour la libération nationale (inspirée de la guerilla qui a précédé la révolution cubaine).
En 1973, alors qu'un coup d'état est en gestation, les Tupamaros négocient avec l'armée, espérant
en détacher des secteurs dits « progressistes ».
Le coup d'état aura lieu, et la répression sera féroce. L'orientation des Tupamaros (appuyée par
celle du Frente Amplio, formé en 1971, qui regroupe le PC, le PS et des groupes bourgeois),
montre que les groupes de guerilla ne peuvent se substituer au prolétariat, et contribuent, en se
coupant des masses, à désarmer le mouvement ouvrier à la veille d'un coup d'état.
Articles par thèmes
Archives du blog
-
▼
2016
(23)
-
▼
mars
(10)
- Politiques liberticides et anti-sociales
- Les syndicats et les libertés démocratiques
- Engagement civique... pour formatage général
- Charité contre Sécurité sociale
- Contre le projet de loi el-Khomri, mobilisation !
- « Toute liberté en art » !
- Réfugiés... à Calais ... en Turquie
- Égypte, une répression de plus en plus féroce
- TUPAMAROS
- Grèce, un an de gouvernement Syriza-AN.EL
-
▼
mars
(10)